« Ee fir deen aaneren » AEIN, ONG Sakhi, LAML

LAML meets India Echange fir méi Solidaritéit ënnert den Schüler

La collaboration avec AEIN en faveur de l’ONG Sakhi (actions en faveur des jeunes et des femmes dans sud de l’Inde) débuta en septembre 2013 et permit de mettre en place un véritable échange à partir de 2015, où de jeunes Indiens de communautés très défavorisées allaient venir au Luxembourg et loger chez les élèves du LAML qui à leur tour allaient séjourner dans les familles en Inde pour mieux comprendre le contexte des vies de jeunes et l’origine des difficultés auxquelles ils doivent faire face.

Cet échange nécessita d’intenses préparations des deux côtés avec en particulier un encadrement des jeunes en Inde et au Luxembourg pour leur permettre de donner un sens solidaire à leur voyage, dépassant le cadre d’un simple voyage interculturel.

Il s’agissait non seulement d’apprendre à connaître la culture dans un sens large de l’autre, mais au-delà, de
comprendre comment les uns et les autres font face aux problèmes de société, aux problèmes familiaux, scolaires, communautaires et d’en tirer des leçons pour leur propre vécu et leur propre engagement.

Il s’agissait aussi de donner un sens à l’engagement d’un jeune, et d’inciter de par cet exemple d’autres jeunes à s’engager pour le bien d’autrui, quelle que soit la forme donnée à cet engagement.

Il y eut donc deux fois deux échanges, concernant 11 jeunes Indiens et 12 élèves du LAML, plus des centaines d’Indiens sur place en Inde et d’élèves au LAML même.
Suite à ces échanges, un grand nombre d’initiatives virent le jour au LAML qui se renforcèrent au fil des ans : la désignation de deux délégués à la solidarité par classe qui assistent trois fois par an à des workshops autour du sujet de l’engagement solidaire et qui relaient ensuite les idées débattues dans leurs classes, l’initiative LAML goes green pour inciter la communauté scolaire à adopter un comportement plus respectueux de l’environnement.

Mais surtout, les élèves du LAML ne s’engagèrent plus seulement pour une idée au final assez abstraite de la solidarité, où une collecte de fonds permet à peu de frais d’avoir une bonne image de soi, mais ils mirent des visages sur les bénéficiaires du projet de solidarité, des visages de jeunes devenus des amis et dont ils apprirent beaucoup au cours des échanges, qu’ils considérèrent bientôt en tant que jeunes comme eux (et non plus seulement comme de pauvres jeunes), au contact desquels ils s’enrichirent énormément d’un point de vue humain.